Histoire de compléter l’article précédent, il me parait utile de préciser quelques éléments supplémentaires. Une méthode, une technique ou un outil, mal utilisés, risquent fort de mener à des résultats erronés, même dans le cadre d’un contexte parfaitement correct. Un bon exemple vaut mieux que deux chapitres d’explications. Vouloir planter un clou dans une planche à l’aide d’un marteau semble être une opération parfaitement respectueuse de la situation prévue. Empoignez donc un marteau par la partie métallique, et frappez sur le clou avec le manche. Toujours convaincu que cette manipulation mène rigoureusement au fonctionnement le plus efficient ? Allez, tant que j’y suis, paf, un second exemple (un bonus track quoi). Vous souhaitez vous rendre en train d’une ville à une autre. Si vous étudiez d’abord le plan des villes et les horaires, vous devriez atteindre votre but sans trop de fatigue. Si au contraire vous commencez par tenter de pousser les wagons vous-même, ou si vous montez dans un train au hasard et que vous comptez le détourner ensuite, vos efforts seront considérables, et le résultat obtenu vraisemblablement décevant. Certes cet exemple parait stupide. C’est pourtant symboliquement ce qui se passe souvent lors du déroulement des exercice de Karaté-Do, lorsque l’un des partenaire éprouve de grandes difficultés à effectuer harmonieusement ses mouvements. Rappelez-vous la 2ème règle de Tomiyama Sensei : «N’utilisez pas de force inutile». Afin de pouvoir estimer ce qui est utile et ce qui ne l’est pas, il faut préalablement analyser la situation, et, si possible, de manière globale (cet aspect sera détaillé dans un prochain article). Simplement dit, il faut essayer de comprendre le mode d’emploi. Alain

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