Depuis l’assemblée générale du 25 février 2011, le Budokan Tramelan (BKTR pour les intimes) est présidé par Sara Perrenoud. Qu’il a-t-il d’extraordinaire à cela me direz-vous ?- Et bien c’est la toute première présidente de l’histoire du club vous répondrais-je ! Les arts martiaux étant pourtant accessibles autant aux femmes qu’aux hommes, force est de constater que la gent (pas la jante) féminine est souvent en minorité dans ces disciplines. Cette tendance est probablement due à la connotation « sports de combat » qui colle aux arts martiaux. Faut-il rappeler que la compétition n’est qu’un fragment minuscule dans la progression des pratiquants, et que dans l’Aïkido, par exemple, elle n’existe même pas (la compétition, bien sûr, car la progression, elle, existe belle et bien). Bref, ne dérivons pas. La route des kimonos est maintenant tracée par une touche sensuelle et féminine, soutenue par un comité de gros poilus virils et accoutumés de longue date aux activités usuelles du club. La passation de pouvoir a été effectuée dans des conditions particulièrement saines et réjouissantes, c’est donc avec un enthousiasme contagieux que le BKTR attaque 2011 (…ce dernier saura-t-il esquiver ? – Vous le saurez en vous rendant régulièrement sur les tatamis de la Rue du Pont 21). Notez également que les comptes sont désormais tenus par Ricardo Venâncio, qui ne manifeste pas encore de motivation particulière à la découverte de la culture nippone, mais que nous tenterons de corrompre, pardon de convertir, non,… de convaincre prochainement. Merci à toute cette équipe qui travaille en coulisse pour assurer le bon fonctionnement de la machine. Alain