En effet, la floraison des cerisiers d’ornement est vécue chaque année, au Japon, comme un événement unique. La fleur de cerisier est restée le symbole de la vie du Samouraï, éphémère, mais reflétant la beauté, la pureté et la vérité de l’existence. La fleur de Sakura ne donne pas de fruit. Elle n’a donc pas de but utilitaire, elle ne donne que sa beauté.

Comme cette fleur le Budoka (pratiquant des arts martiaux) doit être désintéressé. Sa vie doit être belle, harmonieuse et son action toujours empreinte de beauté.

Le logo du Budokan arbore donc cette fleur de façon stylisée. Elle ne comporte que trois pétales évoquant les trois disciplines du club. Elle est réalisée dans une gestuelle rappelant les idéogrammes japonais exécutés au pinceau.

L’ensemble crée une dynamique circulaire qui relie les trois sections dans un mouvement perpétuel. La fleur naît de la lettre « o » du mot Budokan qui constitue le centre exact de celui-ci. Les deux éléments sont donc intimement liés.

Le nom Budokan est défini par une typographie élégante et légèrement « japonisante ». Tramelan vient signer l’ensemble de manière simple et lisible afin d’ancrer le club à son lieu d’origine.

Dans la plupart des cas, ce logo est utilisé en deux couleurs : noir pour le texte et argent pour la fleur, soulignant de cette manière le côté précieux de ce symbole.

Sébastien Canepa.